ATHENA-DEFENSE

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Maxi soldes au ministère de la défense

Les économies coûtent cher.. Surtout lorsque celles-ci profitent à quelques-uns au détriment des quelques autres. Va comprendre Charles, la logique budgétaire décidée par nos ravis des finances n'a pas fini de nous étonner. Alors étonnons-nous! 

Maxi soldes en préparation au ministère de la défense. (Par Jacques BESSY, président de l’Adefdromil)

 

Le ministère de la défense n’ayant pas grand chose à vendre hormis ses emprises immobilières, qu’il cède volontiers à des prix inférieurs au marché, il va devoir payer cher le départ volontaire des nombreux cadres du général à l’adjudant.

 

Depuis la publication du livre blanc sur la défense du 29 avril 2013, on sait que 24 000 emplois de la défense doivent disparaître dans les six années à venir, en plus de ceux déjà programmés (diminution de 54.000 postes de 2009 à 2015) 

La rédaction du rapport préalable à la future loi de programmation militaire a été confiée à la présidente de la commission de la défense nationale, Mme Patricia Adam et à la suppléante de M. Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, Geneviève Gosselin-Fleury, député de la 4e circonscription de la Manche, qui pourra prendre ainsi ses consignes directement à Bercy.

Les discussions conduisant à la suppression des unités commenceront lors de la prochaine session parlementaire de l’automne.

Les annonces devraient néanmoins se faire en deux temps : tout d’abord en septembre 2013, au titre de l’exécution de la loi de programmation militaire en cours, puis au premier semestre 2014, sans doute après l’échéance électorale des municipales, au titre de la loi qui va être discutée à la rentrée.

Quant à la braderie des personnels, elle implique  de se doter d’outils incitatifs sans passer par une loi de dégagement contraint des cadres, dont l’affichage ferait mauvais genre en cette période d’économie et de restrictions.

La gestion des 960 colonels de l’armée de terre illustre la problématique actuelle.  Il s’agit de diminuer cet effectif de 120 à 190 emplois avant 2018. Il faut donc pousser  au départ plus d’une trentaine de colonels par an  en plus du flux habituel des départs. Rappelons qu’à ce grade le salaire mensuel moyen est de 6282 euros selon le bilan social 2012. Dès lors, même si l’espoir d’être nommé au grade de général est désormais limité (20 nominations par an en moyenne pour 177 postes de généraux), on comprend qu’eu égard à la situation actuelle de l’emploi, on puisse hésiter à quitter l’institution.

Il faut donc inciter les militaires à partir de leur plein gré.

Telle est la raison pour laquelle le CSFM, le conseil supérieur de la fonction militaire a été réuni en urgence du 15 au 19 juillet 2013.

Suite sur http://adefdromil.org/26478



22/12/2013
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