ATHENA-DEFENSE

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Vol AH57017, Si on se moque pas de nous, c’est fou ce que cela y ressemble !

Ainsi,  le  vol AH5017 d'Air Algérie qui s’est écrasé le 24 juillet dernier "ne s'est pas désintégré en plusieurs morceaux en vol", a affirmé jeudi Rémi Jouty, le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), sans pour autant exclure "la thèse d'une action délibérée". Il a donc fallu attendre près de 15 jours pour que nos experts commencent à introduire un infime doute quant aux causes du crash.

Les questions sont donc ouvertes, et nous sommes loin de savoir la réalité du drame. Le doute que j’osais avancer dans mon précédent billet du 27 juillet serait donc légitime ? Et pourtant,  le président de la France qui se réclame comme étant celui de la cinquième puissance mondiale ( à voir désormais) entouré de ses experts, susceptibles eux de détenir l’ensemble des informations disponibles dont des photographies plus que parlantes, estimait que tous les corps seraient rapatriés, alors que l’on savait, au moment où il s’exprimait,  que de l’épave il ne restait rien,  pas même une valise, pas un siège, pas de réacteur, ce que constatait  alors les simples vulgum pecus auxquels j’appartiens.    

Cette précipitation, un peu suspecte pour un président, nouvelle formule et nouveau look, ne pouvait que poser question, il nous avait habitué, disons,  à plus de retenue.  Depuis, ce sont les experts qui parlent, ou plutôt qui rament, pour laisser du temps au temps.

Autre étrangeté confirmée, l’une des boites noires est blanche ou plutôt, les enregistrements sont inexploitables. La première boîte noire, qui a enregistré les paramètres du vol (vitesse, altitude, trajectoire, etc.) de l'avion, a pu être lue le jour même. Mais nous  n’en savons pas grand-chose, prudence ou ignorance ? La seconde, utilisée pour enregistrer les conversations de l'équipage dans le cockpit et leurs annonces en cabine, est défectueuse, et n'aurait pas enregistré les conversations de l'équipage. "Il y a du signal sonore enregistré sur la bande, mais ce signal est inintelligible à ce stade", a expliqué le directeur du bureau enquête accident. « L'appareil semblait enregistrer, le détail du dysfonctionnement n'est pas connu et ce dysfonctionnement n'est pas le résultat du crash. » Cela veut-il dire que  la boite noire ne fonctionnait pas avant le crash ?

C’est vraiment la faute à pas de bol.

Ainsi un avion pris dans une tempête demande à faire demi-tour, ce qui n’est pas exceptionnel,  selon le témoignage de pilotes expérimentés,  et retombe dans une autre tempête puis disparaît, puis pique a une vitesse vertigineuse vers le sol, et se pulvérise à un point tel que l’on ne retrouve quasiment plus rien.  1000 prélèvements biologiques ont été réalisés, ce sont 116 victimes qui pourront toutes être identifiées, si je n’avais pas le plus profond respect pour la peine des familles et de la compassion sincère,  je dirais que cela  devrait confirmer que les 116 victimes ne sont pas descendus avant le crash ? Mais de qui donc  se moque-t-on ? Quelles consignes ont reçu les familles pour tant de silence ?  La presse, si prompte à de précipiter sur ce genre de voyeurisme est plutôt discrète sur le sujet.

Venons-en aux hypothèses

Si la cause est accidentelle, il est légitime de demander aux fameux experts d’avoir comme réponse autre chose que l’hypothèse foireuse d’un orage comme seul cause, d’autant plus que leur insistance à déclarer que l’avion est arrivé entier au sol à une vitesse telle qu’il s’est pulvérisé fait plutôt pencher pour une perte de contrôle de l’avion. 

Question : à quelle vitesse, compte tenu de la résistance des matériaux, l’avion s’est-il crashé ? Cette réponse ne devrait pas être difficile à trouver.

Seconde question : dans quelle position est arrivé l’avion, en piqué ? En vol horizontal ? Sous quelle incidence ? Les réponses à ces questions ne devraient pas être insurmontables.

Si la cause est autre qu’accidentelle, du genre détournement qui finit mal,  avec les pilotes tués ou maitrisés par exemple, et un ou des preneurs d’otage dépassés par leur propre action,   hypothèse farfelue cela va de soi, mais dans ce cas,  c’est aussi  la chance à pas de bol, que la seule boite noire qui enregistre les conversations n’ait rien enregistrée…

Le fait qu’à notre connaissance, il n’y a pas eu de revendication veut dire qu’à notre connaissance, il n’y a pas eu de revendication, mais au point où nous en sommes, en sommes-nous si sûr ? Quand je vous disais que c’est la faute à pas de bol.

D’ici deux à trois mois, je vous fiche mon billet que l’on n’en saura pas plus qu’aujourd’hui, à moins que surgit de nulle part on prenne en compte certains témoignages, ceux des bergers et gardiens de troupeaux qui affirment avoir vu l’avion tomber, déjà en feu, avant de s’écraser. Mais que faire de témoignage de gardien de troupeau. 

Il est vrai que le "Je ne pense pas que l'on puisse à ce stade exclure la thèse d'une action délibérée, mais on ne peut pas en dire plus pour l'instant", est une phrase ambigüe.

Le « on ne peut pas en dire plus pour l’instant »  pourrait non pas signifier l’ignorance mais une part de dissimulation ?  Simple hypothèse de ma part,  il est vrai, une de plus. Mais, si on ne  se moque pas de nous, c’est fou ce que cela y ressemble.

 

Roland Pietrini



07/08/2014
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